La ville de Bukavu compte aujourd’hui plusieurs moyens de transport qui permettent à la population d’atteindre divers destinations. On y compte des bus, des taxis, des motos et récemment, les tricycles communément appelés BAJAJ se sont déversés dans la ville de Bukavu.
Depuis leur avènement, les BAJAJ font bon marché. En provenance des pays étrangers, les BAJAJ semblaient au départ constituer une mane pour les opérateurs économiques (étrangers) qui ont trouvé un terrain acceptable et propice pour ces mobiles. Pour la plupart, ces engins de dernière génération deviennent nombreux sur les routes, les artères principales et les avenues de la ville.
Généralement conduits par les jeunes, et pour la plus part en maque d’occupation, au chômage, moins instruits sur le code de la route, des mineurs, mais des ambitieux, les BAJAJ ont quelque part constitué une opportunité d’affaire pour plusieurs jeunes. Dans les trois communes de la ville, les BAJAJ effectuent ses courses sur les routes principales. De la BRALIMA vers la place de l’indépendance, de la place de l’indépendance vers la place Major Vangu, Essence, Panzi, ils prennent également la direction du marché central de Kadutu, et bien d’autres voies. On les retrouve de même au marché de Nyawera avec comme direction Camps Saïo. Ils ne manquent pas également de prendre le risque d’escalader la montée de la route Bwindi et Bagira.
Malgré leur popularité et leur utilité chez les utilisateurs et les populations, l’expérience de quelques mois de l’année 2023 montrent combien ils constituent un danger à la sécurité de la population de la ville de Bukavu. Depuis janvier 2023, l’on compte plus de 5 accidents graves de circulations causés par ces engins et qui exposent les populations. Des morts et des blessés ont été dénombrés dans la ville de Bukavu. Le plus récent des incidents a eu lieu ce 14 mars à Panzi.
Plusieurs personnes questionnés disent que ces engins sont dangereux. Ils exposent les habitants, ils ne sont pas confortables, les conducteurs sont constitués généralement des jeunes désœuvrés et méconnaissant le code de la route. Ils sont toujours pressés et conduisent en vitesse sans tenir compte de la réalité de la route à Bukavu. D’autres personnes affirment que les BAJAJ sont devenus nombreux dans la ville et cela occasionne la présence des ambouteillages sur les artères principales de la ville dont le tronçon Place de l’indépendance Bralima, le tronçon marché de Kadutu et la route Kibongé, le tronçon Essence et paroisse de Chahi, pour ne citer que cela.
Pacifique CIRHUZA, qui dit avoir été victime de ces engins, signale que si les autorités de la ville ne prennent pas des mesures idoines face à cette situation, comme il a été avec les motos, l’on assistera au pire dans peu de temps. Pour lui, les BAJAJ devraient disparaître des artères principales de la ville pour la sécurité des populations. C’est une mesure juste et prudente, puisque, plusieurs villes d’Afrique comme Bujumbura ont déjà pris de telles mesures sur ces engins légers, à en croire notre source.
CITO CIBAMBO
J’aurai voulu repondre a ce Mr Pacifique CIRHUZA
Vous avez etai victime par contre vous devriez penser au nombres de famille que le Bajaj encadres avant de dire de n’importe quoi
Aussi il y a les accidents dans les boulevard patrice Emery lumumba ou le Bajaj ne frenquente pas alors es ce que ce causer par le bajajistes
Mr
Pacifique CIRHUZA rectifier vos paroles