Venancie BISIMWA, la bourgmestre adjointe de la commune de Bagira monte au créneau. Nommée depuis le 28 novembre 2022 par ordonnance présidentielle, cette femme leader de la ville de Bukavu dit son insatisfaction devant le leadership de son collaborateur, Monsieur Pancience BENGEYA, Bourgmestre de ladite commune. Ceci est contenu dans un document rendu public ce 14 avril et qui porte son constat sur le fonctionnement de la commune dont elle est Bourgmestre adjointe.
Dès son arrivée à son poste, elle ne semble pas être accueillie.
Au regard de cela, il y lieu de voir en Venance BISIMWA la face cachée de la douleur qu’endurent plusieurs femmes fonctionnaires.
Comme si cela ne suffisait pas, aucune information n’a été donnée à la Bourgmestre adjointe qu’est Venancie BISIMWA sur ses attributions, ses avantages et droits liés à ses fonctions comme ça a été le cas dans d’autres communes où le personnel a trouvé sur place a donné toutes les explications à la nouvelle équipe afin de lui permettre d’entrer immédiatement en fonction.
Par ailleurs, Venancie BISIMWA exprime son exclusion, par son titulaire, des avantages liés à son poste de bourgoumestre adjointe. Elle affirme que pendant que le Bourgmestre est titulaire de tous les avantages et droits liés à leurs fonctions, seul le titulaire est détenu dans la commune de Bagira. Il en est jugé utile de la question des finances dont la prévision budgétaire pour l’année 2023.
Venance BISIMWA dit avoir constaté que la plupart des droits et avantages ont été en faveur du bourgmestre titulaire. Après avoir demandé une remise en ses droits, elle consigne qu’il lui est impossible de vérifier si Patience Bengeya a accédé à sa demande <span;>Car, affirme-t-elle, il ne lui reconnaît aucun rôle dans la gestion de la commune. Pour traiter du planning du développement de la commune, cette femme leader se retrouve exclue en faveur des agents et ne peut que “jouer au figurant”. Tout ceci, précise Venancie BISIMWA, montre que la Bourgmestre adjointe est considérée comme un agent du Bourgmestre en non comme sa collaboratrice attitrée.
Pour le bourgmestre titulaire, la bourgmestre adjointe peut avoir été induite en erreur.
“Je ne suis pas à l’aise de réagir à chaud dans ce dossier. Ce que je sais, ce qu’il y a une catégorie des personnes qui veulent créer une crise au niveau de la commune et je ne veux pas laisser place à ces gens-là. Elle peut être induite en erreur par mêmes ces personnes. Mon adjointe a écrit des choses certaines sont justiciables et d’autres non. Parmi ses propositions, il y a certaines sui sont contraires à la loi qui régit les ETD,” At -il s’adresse à nos confrères de freemedia.
Eu raison de ce qui précède, il y a lieu d’observer que la place de la femme et son rôle dans les instances de prise de décision ne sont pas encore reconnus, même par ceux qui sont sensés lutter pour elle. Raison pour laquelle, avoir foi en la femme est un effort que devrait fournir certains hommes.
CITO CIBAMBO