CRISE AU SUD-KIVU: Le bureau provincial de la société civile promeut la gouvernance au féminin

 

Plus que jamais, la province du Sud-Kivu est sacrifiée, Adieu la démocratie! C’est sur ce ton que, ce mardi 18 avril, le Bureau de coordination Provinciale de la société civile du Sud-Kivu a rendu publique sa déclaration sur la situation politique confuse et entretenue au Sud-Kivu.

Dans cette déclaration, la société Civile du Sud-Kivu, à travers son coordonnateur Adrien ZAWADI, a fait savoir que la confusion et la négation des principes démocratiques fondamentaux sur lesquels se fonde le bon fonctionnement d’un état mettent en danger la vie des citoyens dans la province, qui est sous le regne de Théo NGWABIDJE KASI.

Au regard de la crise persistante et les divisions qui règnent entre les élus, le gouvernement provincial et la population, cette institution citoyenne se demande si la démocratie existe ou existera réellement dans cette province. C’est ainsi qu’elle a décrié la honte qui se lit à la tête de la province en ces termes: “Aujourd’hui, la Gouvernance du Sud-Kivu fait la honte de toute la classe politique congolaise en général et celle du Sud-Kivu en particulier. Le peuple ne vous mérite pas,” peut-on lire.

Compte tenu de cela, la société Civile du Sud-Kivu demande au Chef de l’État Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo de trouver une voie transitoire. Celle de trouver quelqu’un de plus ou moins neutre (rassembleur) qui répond directement sans interférence des vautours politiques dont principalement la classe politique du Sud-Kivu et les autorités morales, soit alors  puisque la gestion des hommes a échoué, de trouver une femme (rassembleuse) capable de gouvernent cette province jusqu’à la fin de la mandature.

Cito Cibambo