Les plastiques, souvent négligés dans leur omnipresence, sont autant destructeurs de l’environnement. Unanimes, les écologistes sont d’accord qu’il existe une corrélation positive entre la chaleur et la vente d’eau en bouteille plastique et en sachets plastiques. Ceci révèle quil existe une correlation entre la production des plastiques et la détérioration de l’environnement dans le monde qui cause l’augmentation de la température.
LES EFFETS QUI AFFECTENT LAVENIR DE LHUMANITÉ
Les effets désastreux du plastique sur l’environnement sont pourtant connus. Au niveau du climat, la production des plastiques a un impact considérable. Plusieurs études menées sur les effets des plastiques sur la biodiversité ont montré qu’en 2015, le plastique représentait environ 4 % des émissions de GES et pourrait représenter 15 % en 2050.
Actuellement, la production de plastique a augmenté à un taux de 8,4% annuel depuis 1950, soit une évolution de 2 Mt en 1950 à 380 Mt en 2015. On attend plus dun Gt en 2050. Ces chiffres sont alarmants. Plus les entreprises produisent du plastique, plus le besoin en CO2 devient intéressant. Le secteur de production plastique contribue à hauteur de 3,8% des émissions des 47 GtCO2e en 2015 (autant que le secteur du digital) et pourrait représenter 15 % du budget carbone 2050 (sur la base dun scénario +2°C). Au regard de cette même échéance de lannée 2050, le plastique mobiliserait 20 % de la ressource fossile (au lieu de 1% en 2014).
Par consequent, la pollution des eaux saccentue. De nombreux déchets plastiques seraient equivalents au poison imposé aux habitants sous marins.
ENVISAGER DES PISTES SOUS PLUSIEURS ANGLES
Les solutions les plus faciles à mettre en place au présent sont souvent les plus coûteuses pour l’avenir. L’humanité a besoin de plus de plastique et de CO2. Et si rien n’est fait pour renverser la tendance actuelle, l’avenir sera plus couteux à L’humanité.
Différentes pistes ont été testées par les auteurs des études en référence afin d’améliorer la situation. Seule la combinaison de toutes ces options permettra la limitation drastique des émissions de GES. Ces pistes sont (hypothèse de mix énergétique stable):
Il faudrait réflechir sur base de l’hypothèse selon laquelle il faille remplacer de 100 pourcent les plastiques d’origine fossile par des biosourcés correspondant. Ce qui permettrait de ramener les emissions des GES à 5,6 GtCO2e, soit un gain de 14%. Un autre priste serait d’effectuer des campagnes de recyclage des plastiques de tous les horizons en vue de les contenir et limiter les nombreux dégâts quils produisent. Le récyclage des plastiques pourrait ramener les émissions des GES à 4,9 GtCO2e en 2050 au lieu de 6,5 GtCO2e, soit un gain de 25%. Sous un autre plan, envisager la réduction de la demande en résine plastique aurait unimpact significatif sur les émissions des GES dans le monde. Selon plusieurs études menées sur ce plan, L’humanité passerait de +4 %/an à +2 %/an permettait déconomiser 45% démissions.
Pour renforcer cela, des solutions de poids sont innovantes. Ceux qui polluent plus, doivent être taxés pour financer des actions de lutte contre la pollution. Cela permettra également de financer la sauvegarde des espèces rares dans les zones à risque, les aires protégés, les forêts, les eaux, lutter contre l’érosion, la sécheresse et beaucoup d’autres actions communes. En outre, une mobilisation générale doit être menée au niveau international, continental, national, régional et local en vue de s’unir pour la même cause car, cela dépend de la survie de l’humanité aujourd’hui et demain.
Il faut par ailleurs des actions concretes à mener sur le terratin. Ceci implique la volonté nette de plusieurs acteurs. Il sagit premièrement des macro-pollueurs, des micro-pollueurs et des méso-pollueurs. Nous y reviendrons dans notre prochain article dédié aux actions menées au niveau regional dans la lute contre la pollution plastique.
CITO CIBAMBO Ferdinand (Journaliste, Ecrivain et DDH)