Nord-Kivu : Eboulement à Rubaya, GATT-RN exige que les explications soient faites

 

Un éboulement de terre s’est produit à Rubaya les semaines passées. Rubaya est une cité minière se trouvant à Masisi en province du Nord-Kivu en République démocratique du congo.

L’organisation Groupe d’Appuis à la Traçabilité et Transparence dans la gestion des Resources Naturelles, GATT-RN en Sigle, composée de plus de 15 organisations œuvrant dans les Ressources Naturelles veulent savoir l’origine de cette catastrophe naturelle qui a coûtée la vie à plusieurs congolais creuseurs de Mangano de Rubaya.

Destin KANDUNDAO BALUME , Coordonnateur national du réseau GATT-RN, nous affirme que son organisation avait déjà alerté sur cet incident.

“Notre organisation avait alerté le gouvernement au mois de février dernier, lui demandant de suspendre toute activité minière dans la zone minière de Rubaya, mais aujourd’hui nous sommes surpris de cette perte en vies humaines dans cette partie de la province qu’il contrôle.” A-t-il affirmé.

“En sus, “l’erreure est que le gouvernement n’avait pas mis une mesure d’accompagnement pour un suivi”, a-t-il ajouté au Mediakivu.net.

Toutefois il précise que, comme un reseau, GATT-RN va descendre sur terrain après cette catastrophe naturelle pour voir celui qui était le responsable de tout ce qui s’était passé, par qui l’ordre d’exploiter les minerais a été donné et où partait ces minerais exploités et sous quelle traçabilité vu que les services habiletés pour cela entre autre SAEMAPE et ITRI n’étaient plus présents au terrain, et cela depuis l’arrestation du député national EDUARD Mwangachuchu, un opérateur économique de cette cité minière et responsable d’une société d’exploitation minière de Rubaya.

Signalons que le réseau GATT-RN demande au gouvernement provincial du Nord-Kivu d’établir la responsabilité de ce qui s’est passé à Rubaya et de dire où partaient ces mines exploités illégalement et à la SMB de donner de l’éclaircissement à la population de Masisi enfin que les responsables de ces actes soient punis et qu’ils dédommagent les familles des victimes.

LAILA KAYUYA