Au Soudan où se déroulent d’intenses combats entre l’armée et les hommes des Forces de Soutien Rapide, on n’en sait rien sur l’issue de la lutte fratricide entre le Général Al-Burhane et le Général Hemetti. Cependant, ce sont les États-Unis qui viennent de faire une annonce importante agrémentée d’une menace. Ceux qui tirent les marrons du feu commencent à pointer le bout du nez.
Les Etats-Unis donnent de la voie au Soudan.
« Après d’intenses négociations ces dernières 48 heures, l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR) ont accepté de mettre en un cessez-le-feu dans tout le pays », a exposé dans un communiqué le secrétaire d ‘État américain Antony Blinken hier.
L’entrée en vigueur de la trève est supposée avoir démarré à minuit (22H00 GMT lundi) au Soudan. Il va falloir lorgner du côté de Khartoum pour vérifier s’il sera respecté par les militaires qui s’affrontent. « Durant cette période, les États-Unis s’attendent à ce que l’armée et les FSR se transforment et cessent-le-feu immédiatement », a prévenu M. Blinken.
Mais à travers une déclaration sur les réseaux sociaux, les Forces armées soudanaises, du général Abdel Fattah al-Burhane, ont indiqué qu’elles acceptaient le cessez-le-feu. Seulement si le camp d’en face se rétracte… Les paramilitaires des FSR du général Mohamed Hamdane Daglo, ont de leur côté annoncé une « trève dédiée à l’ouverture de couloirs humanitaires et pour faciliter les déplacements des civils ».
Mais à travers une déclaration sur les réseaux sociaux, les Forces armées soudanaises, du général Abdel Fattah al-Burhane, ont indiqué qu’elles acceptaient le cessez-le-feu. Seulement si le camp d’en face se rétracte… Les paramilitaires des FSR du général Mohamed Hamdane Daglo, ont de leur côté annoncé une « trève dédiée à l’ouverture de couloirs humanitaires et pour faciliter les déplacements des civils ».
Ces combats ont déjà fait plus de 427 morts et 3.700 blessés, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires. Les violences dans ce pays de l’est de l’Afrique craignent d’ »envahir toute la région et au-delà », a mis en garde le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres. Cette nouvelle guerre au Soudan cache bien des choses. Qui finiront pas être poursuivis de tous…