La prison centrale de Bukavu est devenu un lieu de mort et non de vie. Cela est un constat réalisé par votre média, au contact des responsables de ladire prison. En l’espace de quinze jours, soit du 8 au 22 mars 2023, il a été enregistré 7 décès.
Avec une capacité d’accueil de 500 détenus, la prison centrale de Bukavu compte actuellement 2052 détenus dont 54 femmes et 77 mineurs parmi lesquels 3 filles, selon la statistique auquel nous avons eu accès. La promiscuité et la surpopulation des prisonniers caractérisent cette maison d’éducation.
Les raisons qui justifient ces décès sont entre autres le maque de nourriture et l’absence de la prise en charge en soins de santé et en médicaments. Sur place, l’emplacement comporte un bâtiment pour la prise en charge médicale mais moins outillé pour les besoins en santé.
C’est depuis plus de 20 jours que la cette maison carcérale pléthorique n’est pas approvisionnée en nourriture et en médicaments, selon nos sources rencontrées.
Des sources médicales au sein de cette maison carcérale rapportent que c’est depuis plus de deux mois que la prison n’a pas été ravitaillée en nourritures et la rupture des stocks en médicaments est observée depuis plus de 20 jours. Les detenus sont obligés de tenir compte des bénévoles et des personnes de bonne volonté pour espérer avoir de quoi mettre sois la dent. La famine, la mauvaise tenue des installations internes dont les douches, toilettes, dortoirs sont entre autres soucis de ces citoyens.
C’est ce que reconnaît le directeur de la prison centrale de Bukavu, Pelard Ilunga. Il précise que ces décès font suite aux cas de maladies et non la famine. Celui-ci plaide pour un approvisionnement régulier et à temps réel de la part du gouvernement et un accompagnement adéquat sur le plan sanitaire.
Actuellement, le gouvernement est dans le processus de construction d’une nouvelle prison permettant d’atténuer la population de la prison centrale de Bukavu dans le territoire de Kabare, vers Inera.
Cito Cibambo Ferdinand