Depuis plusieurs mois, si pas plus d’une année, la province du Sud-Kivu est en déchirement. Le gouvernement provincial sous le règne du Gouverneur Théo NGWABIDJE KASI d’une partie et les élus du peuple réunis fréquemment en assemblée plénière à l’assemblée provinciale se conteste. Comme si cela ne suffisait pas, les élus du peuple sont parvenus à être divisés devant le maintien au pouvoir du gouverneur actuel et son départ incontournable. D’ailleurs, deux Assemblées provinciales ont été installées dans une seule province.
D’aucuns croient aux conflits d’intérêt, d’autres à la volonté d’entretenir le chaos au sommet de la province, d’autres encore à des enjeux politiques qui traînent à s’affirmer.
Devant toute la situation actuelle, plusieurs personnes interrogées se sont posées sur la position et l’impact des bureaux et des cadres de la société civile sur les conflits institutionnels actuels au sommet de la province du Sud-Kivu.
Un habitant qui a requis l’anonymat rencontré ce lundi 17 avril, dans la commune d’Ibanda, affirme sa désolation de trouver que les yeux et la voix de la population civile dont les bureaux provinciaux et urbains de la société civile sont sans signe aucun . Il parle également du silence des mouvements sitoyens qui sont toujours aux initiatives des marchés pacifiques pour dénoncer l’anomalie et la mauvaise gouvernance en province.
Un autre habitant de la commune de Bagira ne mâche pas les mots. Pour lui, le silence de ces dirigeants de la société civile est “coupable” au regard du choc qui est la même désolation au cœur de la province. Pour lui, il semble qu’Adrien ZAWADI, Jean Chrysostome KIJANA qui ont toujours mobilisé le peuple reste prudents pour ne pas se mêler dans une guerre sans début ni fin.
Toujours, au devant de la population, le rôle des bureaux de la société civile locale doit dire haut ce que la population dit plus bas. Ils font pression aux gouvernants, les rament sur la voie de la bonne gouvernance.
Cito Cibambo